mardi 8 janvier 2008

Barack OBAMA est-il noir ou blanc ?

A regarder l'ensemble des médias, il apparait clairement que Barack OBAMA sera le premier candidat noir démocrate à la Maison Blanche, ce qui serait une grande première.
Suivent alors de grandes analyse de ceux qui luttent pour une meilleure place des Noirs dans la sphère politique en France sur cet exemple à suivre.
Mais il convient d'être juste sur le phénomène, Barack OBAMA est aussi noir que blanc. Je m'explique : son père est noir (il est Kenyan) et sa mère blanche (elle est américaine), en vertu de quelle loi de la génétique peut-on déterminer si Barack OBAMA est noir ou blanc ?
Ne serait-il pas plus "honnête" de dire qu'il est METIS ? Ou devrions-nous rester éternellement sur le concept de "the Drop of blood rule" soit "la règle de la goutte de sang".
"La règle de la goutte de sang" provient de la période de l'esclavage où les maîtres exerçaient un droit de cuissage sur leurs esclaves. De ces liaisons, des enfants sont nés. Il a été décidé que tout être qui avait une goutte de sang noir était considéré comme un Noir. Ainsi des personnes au physique absolument européen – quarterons ou même octavons – ont été considérées comme nègres.
Barack OBAMA serait-il dans ce cas de figure ?
Quelqu'un disait être Noir, Blanc, Maghrébin ou Asiatique se définit en réalité par le regard que renvoie la société ?

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Salut Christophe,
je suis bien d'accord avec ce que tu écris là ! D'ailleurs, si je pousse plus loin le raisonnement, c'est pour ça que je pense que les statistiques ethniques ne sont pas une bonne chose. Un "métis" se définirait comme noir, juste parce que c'est ce que lui renvoie comme image la société où il vit ? Donc il se définirait en fonction de critères racistes ?
Mais il est vrai que ça n'a pas le même impact en France et aux USA, où la société est très fortement communautarisée (tu es même enfermé dans ta catégorie : black, hispanique, mormon, gay, etc....).
Un président noir serait surement un beau symbole, mais Bush aurait été noir, ça ne l'aurait pas empéché d'être un sombre imbécile !

Anonyme a dit…

Bonsoir Christophe,
bien entendu que je suis d'accord avec toi et Remi. Mais il me semble tout est question de marqueting.
En fait un OBAMA "noir" ça satisfait tout le monde. Les blancs qui voteront pour lui en toute connaissance de cause paraissent aux yeux des tout le monde comme des non racistes et des américains évolués et "démocrates". Les noirs, eux, sont heureux de voir, qu'enfin un de "leur" pourrait être le prochain président des États Unis.
Les médias maintenant, sont piégés par l'audimat. Vous remplacez le mot "noir" par "métis" et tout le monde est perdant. Plus personne ne s'intéresse à OBAMA.
En effet métis c'est ni noir ni blanc. C'est comme si on avait le cul assis entre deux chaise.
Connaissez-vous beaucoup des gens qui aiment avoir le cul entre deux chaises?
C'est pourquoi tout le monde préfère un Obama noir. Tout le monde sauf ceux qui aiment le réalité et la vérité des faits.

Chara a dit…

Evidement, lorsque je parle du cul assis entre deux chaises, je ne vises absolument pas tous les amis métis, pour qui j'ai un immense respect mais cette situation médiatisée, qui de plus en plus elle dissimule la réalité.