samedi 24 novembre 2007

La mise en examen de Jacques CHIRAC me laisse perplexe !

Tout d'abord, il est nécessaire de réaffirmer l'indépendance de la justice en raison de la séparation des pouvoirs donc si la juge a mis en examen l'ex Président de la République, elle possède les éléments. Et puis la mise en examen ne signifie pas culpabilité.
Ma perplexité vient du fait que Jacques CHIRAC a tout de même été Président de la République pendant douze ans élu et réélu de manière parfaitement démocratique. S'il était condamné cela signifierait que nous avons eu un Président "escroc" pendant plus de douze ans.
Les décisions prises sous son mandat mériteraient d'être revues, en particulier sa lutte acharnée contre la guerre en Irak !
Entre nous un Président de la République est-il un citoyen ordinaire ? Je pense que non mais cela ne permet pas tous les délits ou crimes.
Le Président de la République exerce une fonction d'autorité et à force de considérer qu'il n'y a plus d'autorité en France, on s'expose à de mauvaises surprises.
Attention, nous sommes dans une société de symboles et l'autorité en ait un même si elle n'est plus dans l'air du temps.

7 commentaires:

romain blachier a dit…

je suis ravi de découvrir ton blog
viens me rendre une visite sur www.romainblachier.fr

Anonyme a dit…

Dans ce cas particulier, il s'agit précisément d'un citoyen qui a eu une carrière politique exceptionnelle et qui a accédé deux fois par le suffrage universel à la fonction suprême de Président de la République.Il y a aussi sa carrière de grand commis de l'Etat et d'homme politique d'influence.
Pour le reste, il est acquit que Jacques Chirac maîtrisait parfaitement l'ensemble des rouages du système politique français et il en a bien profité pour son déroulement de carrière.
Ce ne sont, ni l'ancien Président de la république, ni son autorité, ni même son image qui sont concernés ou mis en examen mais Jacques Chirac lui-même, l'homme politique influent(chef de parti politique, parlementaire, élu local, départemental, entre autres titres, éminence grise, etc...). Ce chef de parti charismatique a si bien réussi son parcours, qu'il symbolise hélas aussi toute une époque que la justice a bien l'intention d'éradiquer. Financement de partis politiques, passation de marché public, trafic d'influences et magouilles de toutes sortes.
Si la loi a infiltré et balisé de façon durable l'activité des partis politiques et dès lors, la guerre déclarée entre politiciens de bords différends n'a cessé de ternir l'image des hommes politiques, certains juges n'ont jamais abdiqué quant à leur volonté d'affirmer leur indépendance et de faire triompher la justice.
Cette confusion a surtout affaibli les partis politiques et Chirac en subit les conséquences aujourd'hui.

Anonyme a dit…

L'anonyme Chypriote s'interroge sur le fond du problème.
Comment peut on être une personnalité publique et homme politique de cette envergure, et en même temps ne pas s'imposer les limites? Comment peut on imaginer un instant que des gens qui maîtrisent parfaitement les lois et la législation en vigueur puisse croire qu'ils peuvent agir en toute impunité?
N'oubliez jamais mes amis que dans ce monde, rien ne se crée, rien ne se perd, tout ce transforme et laisse toujours une trace.
C'est pourquoi Jacques Chirac a des petits soucis en ce moment. Il a oublié cette règle fondamentale.
N'oubliez pas rien ne se perd tout garde une trace!....

Anonyme a dit…

La justice est un mot comme la merde ou la joie ou un autre mot. La justice doit à mon sens, être bien efficace dans un temps bien défini. en dehors de ce temps , elle devient un scenario qui conduit à des contradictions:
un président n'est pas citoyen comme tout le monde, quand il dit des conneries, ce que c'est un sage, quand il pique dans dans les caisses autruies, c'est pour faire du bien aux autres, il n'en a pas lui même profité; quand il prétend aller sortir"son frère" d'une prison en dehors du pays, c'est pour ce qu'il est garant de l'intérêt de son peuple et non de la justice du pays qui detient son frère.
Le scénariot judiciaire de l'inculpation d'un de grands hommes du monde qu'est Jacques Chirac aboutira à un relaxe ; n'est ce pas cela la justice? Il n'y a pas à s'affoler!

Anonyme a dit…

Certaines verites sont plus difficiles a faire entendre que d'autres...
Permettez un bref retour historique :

http://www.monde-diplomatique.fr/2007/06/BERG/14839

Anonyme a dit…

Pour croire en cette justice, j'attends de voir le mot de la fin.
Si nous en sommes arrivés au fait que Jacques Chirac soit rattrappé par "les affaires", c'est qu'il y a eu une "rupture" entre Jacquot et Sarko. Ou que les accords entre le Maitre (Chirac) et l'élève (Sarko) n'ont pas été bien menés.
La plupart des grands scandales qui ont touchés les hommes politiques français hauts placés se sont soldés par la condamnation d'un bouc émissaire, à qui on fait porter le chapeau et payer l'addition.
Je tiens à souligner que J. Chirac en tant qu'ancien chef de l'Etat, est de fait membre du Conseil constitutionel, la plus haute juridiction de l'Etat ; et que sa mise en examen ne l'a nullement empêcher d'y siéger.
C'est peut être une grosse mascarade cette mise en examen, ou la fin d'un système qui sera remplacé par un autre ! (ne nous faisons pas d'illusion).

Anonyme a dit…

S'il était condamné cela signifierait que nous avons eu un Président "escroc" pendant plus de douze ans.
Tiens donc, tu ne t'en étais pas encore aperçu ?
Pour ma part, ça fait un moment que j'attends qu'il se trouve confronté à la justice, parce qu'on ne peut pas être un "escroc" comme tu dis, et ne pas être inquiéter. Par contre, l'histoire des financements du RPR, tous les partis en ont profité à l'époque, et la loi n'était pas la même. On peut se féliciter qu'elle ait changé depuis.
Bon courage pour ton blog !